La fin de Velvet Lecture musicale de Natsasia Rugani
Dimanche 13 octobre 2024 à 10:30 - Nougaterie Fabrique Arnaud Soubeyran - Festival des Cafés Littéraires
J’ai beaucoup aimé. Tout le monde était attentif. Il y a une ambiance spéciale à la Nougaterie.
L’accompagnement musical à la guitare allait tellement bien avec sa voix, son texte. C’était très doux. Dans un film, ça aurait été exactement ce que j’aurais mis comme musique. C’était parfaitement accordé. C’était naturel et en parfaite harmonie. Entre l’histoire, la guitare et la voix c’était parfait. Elle lisait bien. Elle faisait bien les voix, dans ses intonations, ce que ressentaient les personnages, on les entendait dans sa voix. Alors qu’elle disait qu’elle était pas une lectrice…
Je ne voyais pas grand-chose parce qu’il y a avait des gens devant moi. Mais il n’y a pas vraiment besoin de voir, ça ne m’a pas empêché de rentrer dans l’histoire.
C’était émouvant car l’autrice lisait elle-même son livre, La fin de Velvet. J’ai pleuré parce que l’histoire est triste, elle parle de la mort et comme c’est un sujet tabou, c’est encore plus touchant, raconté dans une histoire. Et en même temps, on comprend tout, au fur et à mesure.
La fin, c’est ni une personne, ni un monstre, c’est juste là. C’est peut-être ce qui nous aide à l’accepter. C’est ni bien ni mal, c’est comme ça. Ça ne change rien. Il y a des choses qu’on comprend sans qu’elle le dise. Il y a beaucoup d’implicite. On hésite entre réel et imaginaire, rêve. Ne pas tout savoir ça nous laisse de la place à nous et à l’imagination. Ce sont deux façons d’attendre et d’accepter la mort. C’est plus facile d’accepter et de prendre du recul et de mieux accepter cette mort.